LE POINT SUR L'HISTOIRE DE GUERSTLING
SOCIETE D'HISTOIRE ET D'ARCHEOLOGIE DES PAYS DE LA NIED 27 rue du 19 Août 57220-BOULAY N.D.L.R. : Ces notes sont une juxtaposition de renseignements qui n’ont pas toujours été vérifiés. Tout complément ou critique positive seront les bienvenus
LES ARMOIRIES COMMUNALES
D'Azur à la fasce ondée d'Argent accompagnée de trois lions couronnés et lampassés de même et une lance d'Or, posée en pal, brochant sur le tout.
Signification : Ce sont les armes de la châtellenie lorraine de Bérus dont dépendait Guerstling, brisées d'une fasce ondée symbolisant la Nied et la lance de St Maurice, patron de la paroisse.
TOPONYMIE ANCIENNE (57) Gerslanden 1222 (57) Guerselanges 1283 (57) Gerselinga ou Guersling 1544 Pouillés du XVIe (57) Gersling 1544 et 1607 (54) Görselingen an der Nied 1555 (57) Gerstlingen sur la Nied 1600 (43) Guerchelin 1742 (57) Gersling 1779 (57) Gerstling ou Guerstling fin XVIIIe (57) Gerstlingen 1871 Etymologie: D'après H.Hiegel, ce nom viendrait du nom d'un homme germanique nommé Gero, changé en Gersilo, dérivé de Gerso ou de Gerzo; le suffixe vient du mot allemand land le champ et a évolué vers le suffixe -ing.
ARCHEOLOGIE:(dossier suivi par J.P. Prouveur) Le site de Guerstling a été le siège d'une activité humaine depuis très longtemps. Mésolithique-Néolithique: 1989 trouvaille J.P. Prouveur: au lieu-dit Vorderstewald un nucléus discoïde pouvant dater du paléolithique. 1989 trouvailles de J.P. Prouveur au lieu-dit Weinboesch: 1 morceau du tranchant d'une hache polie en granitoïde (Fig.1) 1 petit morceau du tranchant d'une hache polie en silex (fig.2) 1 petit éclat de hache polie en silex 1 petit grattoir (fig.3) 5 divers fragments retouchés (fig.4 à 6) 1 éclat fracturé (fig.7) une dizaine de petits éclats en silex du Muschelkalk 1 pièce à patine blanche porcelaine peut-être un burin sur cassure du paléolithique supérieur une quinzaine de fragments de meule en grés et granit 3 broyons issus de galets
Gallo-romain Lutz M. rappelle dans son ouvrage que le fonds Regnier des Archives Départementales de la Moselle signalait une tuilerie romaine sur la rive gauche de la Nied, au lieu-dit Etzel. Lutz signale aussi la localisation d'une voie romaine dans la cour du presbytère. J.P. Prouveur a découvert des tuiles à rebords et de la céramique commune et sigillée au lieu-dit Weinbusch mais il suggère que ces éléments soient descendus du site de Breden sis 200 à 300 mètres plus haut sur la commune de Heining. (74) Une mosaïque gallo-romaine a été mise à jour à Guerstling en 1899. (76) Elle avait au moins 10 m2, était polychrome et était de bonne conservation mais depuis elle a disparu peut-être enterrée pour sa protection. D'après la mémoire locale cette trouvaille aurait été faite à gauche de la route départementale 200 mètres environ après la rue de l'église en allant vers l'Allemagne. On a trouvé également des tuiles au lieu-dit Kirchegarten.
(76) Au dessous de la route de Guerstling à Benting à 250 mètres du village, probablement au lieudit Kirchgaerten, on a trouvé des substructions et des tuiles romaines
LES SEIGNEURS : (59) Le seigneur foncier d'après les pouillés était Jost von Bechel. (43) La haute justice appartenait à la châtellenie lorraine de Bérus. (43) Le 22 août 1442, les sieurs Simon, Jacques et Frédéric de Vellingen avec leurs consorts vendirent tout ce qu'ils possédaient dans les villages et sur les bans de Leydingen, Schreckling, Brittnach, Inen, Altroff, Vellingen et Alsingen aux bénédictins de Bouzonville qui possédaient de ce fait la plus grande partie du finage à Guerstling. (43) De ce fait également, les religieux de Bouzonville étaient les seigneurs fonciers de Guerstling Le 3 juillet 1681, Georges Armand de Zandt fit des aveux et dénombrements pour les dépendances de sa maison de Siesberg en 1677; on y trouve en particulier des biens à Guerstling. (ADM B2371) Au XVIIe siècle, les Harraucourt de Dalem firent des aveux et dénombrements pour des biens qu'ils avaient à Guerstling. Le 6 septembre 1681, Charles d'Harraucourt fit ses aveux et dénombrements pour tout ou partie des terres et seigneuries de Dalem, Hargarten, Teterchen, Alstatt, Estingen, Hinckange, Guerstlingen, Bretnach, Odenoven, Siblingen, Gungelfangen, Reimlingen, Brecklange, Laubrucken, Biderstroff, Hollingen, Ferveiller, Bettingen, Himmerstroff, Biblingen, le ban de Maizières les Boulay, Hestroff, Dalstein et Inna. (ADMM B11743) En 1724, le fermier Général J.B. Bonnedame fournit un registre avec terrier général du domaine de Bérus en argent, chapon, poules et grains à la Chambre des Comptes de Lorraine comme s’ensuit : Le seigneur de Bérus est haut justicier à Guerstling et à Niedwelling et les habitants doivent annuellement 4 quartes de froment pour leurs biens et servitudes. Il y a également en ce village un jardin acensé appartenant au domaine de Bérus. (91) Le baron d’Eltz devint acquéreur de la seigneurie foncière en particulier de la part de Jean Paul Faust de Stromberg vers la fin du XVIIe. Puis ne 1725, part sa lettre patente du 8 juin, le duc de Lorraine cède son droit de retrait féodal au baron d’Eltz sur l’acquisition que ce dernier a fait de la seigneurie foncière de Guerstling et Niedwelling. En 1751, on notait aux cotés du baron d’Eltz, le seigneur de Warsberg et le marquis de Bissy. .(ADM H691) En 1758, Jean Jacques COUSIN, receveur du baron de Schmidtbourg, seigneur de Freistroff, Château-Rouge et autres lieux, conseiller intime de leurs altesses sérénissimes et éminentissimes électorale palatine et de Trèves, président de la chambre de l’administration ecclésiastique à Heidelberg, grand bailli de Kayserslautern, Berncastel, Baldenau et Hundstein demeurant au château de Freistroff, pour satisfaire à l’ordonnance de la cour des comptes de Lorraine établit un rôle des recettes du baron Le baron avait à Guerstling 30 arpents de bois taillis hors d’état de produire un revenu dans les 25 ans mais que le receveur estime avoir une valeur annuelle de 22 livres 10 sols . Il y a aussi deux métairies dont la première est affermée à Michel Hildt et François Jager par bail notarié et pour 9 ans moyennant 43 quartes de froment, 38 d’avoine et 5 d’orge. En réserve du bail, un porc pesant 130 livres, 6 livres de sucre, 2 livres de poivre et ½ livre de clous de girofle. L’autre métairie est affermée à Henry Lay, Louis Schneider, François Vilbois et François Jager contre 44 quartes de froment, 38 d’avoine, 5 d’orge et 1 de lentilles, en plus réserve du bail un porc de 130 livres, 6 livres de sucre, 2 de poivre et ½ livre de clous de girofle. Qui se livrent annuellement comme partie du canon.. Le baron possède encore à Guerstling et Niedwelling en cens et rentes foncières 11 livres en argent, 34 quartes 2 bichets de froment, 5 quartes 3 bichets d’avoine, 2 oies ½, 32 chapon et 6 2/3 poules. Il a encore sur le même ban, le droit de patronage de l’église, la grosse et menue dîmes par moitié dont Dalem perçoit 16 gerbes 3 et Warsberg une gerbe sur 18 ce qui représente un revenu de 112 livres plus 20 quartes de froment et autant d’avoine Carte des Naudin (1728-1739) SHD/CHR
LA PAROISSE : (59) La paroisse avait son siège à Wellingen (Niedwelling) (43) Elle fit partie de la paroisse de Ihn ou Lognon de 1808 à 1815; elle desservait aussi Heining sauf Schreckling et le tout faisait partie du diocèse de Trèves. (49) Les pouillés du XVIe siècle attribuaient le patronage de la paroisse de Gerselinga au seigneur Adam ? (49) En 1607, lors de la visite générale du diocèse de Metz par l'archidiacre Jean de Belchamp, il était dit que la paroisse faisait partie de l'archiprêtré de Varize et que la collation appartenait au seigneur Johannes de Zant. (49) Les pouillés de la fin du XVIIIe siècle disaient que la paroisse était sous l'invocation de St Maurice et que le patronage appartenait au baron d'Eltz, seigneur du lieu depuis au moins 1576. Les décimateurs étaient le curé pour moitié contre le baron d'Eltz qui partageait avec M. de Varsberg et M. de Bissy en 1751. Ces mêmes pouillés notaient qu'il y avait alors 150 communiants à Guerstling et que les revenus du curé étaient de 600 livres alors que la fabrique avait 5 bichets de blé. (43) A contrario, il est dit dans le Reichsland que l'abbé de Bouzonville était aussi décimateurs à Guerstling. (ADM 19J195) En 1804, Guerstling devint une succursale paroissiale mais en 1808 elle était à nouveau annexe de Lognon et en 1822 elle constituait une chapelle vicariale. (ADM 19J195) Le 9 août 1926, la succursale fut rétablie, il y avait alors 458 âmes à Guerstling et Heining était desservi par le curé de Leyding.
LES CURES : (ADM 19J194) Avant 1576 Mort de Georges NESSR (A.K.) MESSTY 1576-1583 Pierre KOB, trévirois. (ADM 19J194) Le collateur était le seigneur de Volkrange. Le curé KOB résigna son poste en 1583. 1584 Giles FABRICIUS (A.K.) FABRITIUS Gilles, messin. 1621? Dominique CAPPIUS. (ADM 19J194) Il fut concerné par une sentence de privation de sa cure. 1621 Adam KELL. (ADM 19J194) Il démissionnera. 1624 Henry BETTENBURG, trévirois. 1628 Jean FLORCHINGER, trévirois. (ADM 19J194) le collateur était alors Elizée d’Harraucourt, seigneur de Dalem. 1629 Jean Henri WENNER. Trévirois. 1630 Louis EVRARD, trévirois. (91) EVERHARDT 1630-1634) (ADM 19J194) le collateur était Jacques ZANDT de MORLE et Auguste de ZANDT (ADM 19J194) La cure fut vacante plusieurs années. 1694-+1729 Adam SIBERT, messin. Curé de Guerstling pendant 34 ans. (91) Il signa son premier acte paroissial le 23.11.1694 et mourut le 10.01.1729 1711 FABRY Paul (A.K.)? 1729-+1772 Nicolas MALAISE, trévirois. (ADM 19J194) Le droit de collation était passé au baron d’ELTZ, seigneur de Freistroff. . 19.2.1772 Nicolas WAGNER. (18) VAGNER Nicolas était curé depuis le 19 février 1772. Né à Château Rouge le 7 septembre 1740 de Jean et Marie Zehren, il fut ordonné le 22 septembre 1764 à Metz. Sous l'influence du curé Pigeot, curé de Filstroff, il jura purement et simplement le 31 janvier 1791, le serment de fidélité à la Constitution. La cure rapportait en 1789 1304 livres par an. (ADM 19J195) Pour le chanoine Morhain, il resta en poste jusqu’en 1803. 29.5.1772 Pierre KOUNE. (78) Il aurait été desservant de mai 1772 à mars 1779. Il était né à Boulay le 30 août 1739, fils de Jean, tanneur et de ALBERT Suzanne. (ADM 19J194) Le droit de collation était exercé par la comtesse de Dalem, Marie Françoise L’Allemand de Betz, marquise de Faulquemont. (91)1834 BAL Paul, prêtre né à Sarrelouis en 1802, mort à Guerstling, il était curé de St Pancré dans le canton de Longuyon et il n’était que de passage. 11.10.1803 Nicolas REMACLE 19.4.1806 Jacques SCHNEIDER 9.11.1810 Jean Adam WAGNER. (ADM 19J195) Il partit pour Brecklange le 1.12.1816 mais revint le 1.4.1817 dans sa cure de Guerstling qui était restée vacante. Il partit définitivement à Faulquemont le 1.7.1821. 1.7.1821 Jean Nicolas BERGER (ADM 19J195) 29.4.1827 Pierre WILMES (ADM 19J195) 22.1.1834 Jean BAUMANN (ADM 19J195) . (91)1842, 1846 THILL François, né à Villers 1808 et mort à Guerstling. (ADM 29J346) En 1842, il obtient l'autorisation d'ériger un chemin de croix. (ADM 19J195) D’après les notes du chanoine Morhain, il aurait été nommé le 1.11.1840 et serait mort le 28.10.1846. 9.11.1846 Nicolas BOUCHER (ADM 19J195) 15.11.1852 Nicolas DEHLINGER (ADM 19J195) (91)1859, 1860 SCHNEIDER Antoine, né à Ottonville en 1822, il mourut à Guerstling le 5 juillet 1860. (ADM 19J195) Nomination le 25.11.1855. (78)1860, 1861 BECKER Jean Ferdinand Ernest, desservant depuis le 18 juillet, était né à Boulay le 13 avril 1829 de Jean, mercier et organiste et de Humbert Françoise. 1.10.1862 Georges BOULANGER (ADM 19J195) 5.2.1872 Jean Jacques Chrysostome SCHAAN. (ADM 19J195) (78)1873 KREMER Nicolas, desservant depuis le 1 août, était né à Creutzwald le 19 septembre 1843. (97) 1875 WEBER Jean Baptiste était né en 1842 et mourut en 1899 après avoir été curé de Guerstling pendant 24 ans. (ADM 19J195) Sa nomination remontait au 21.12.1875. (78)1899 GRAVIER Jean François, desservant depuis le 24 décembre était né à Kuntzig le 11 février 1862 de François G., cultivateur, et de Kintzinger Catherine. (91)1921-1931 REINSTADLER Pierre, né à Saint Avold le 28.01.1867, il avait été curé à Falck en 1904, à Menskirch en 1919 avant d'aller à Guerstling où il mourut le 12 mars 1931.
L'EGLISE : (ADM 19J195) En 1698, l’église était petite et pas en état ; le’ lambris de la nef menaçait ruine. Il y avait deux autels latéraux consacrés l’un à la Vierge et l’autre à St Sébastien. (43) De style grange, elle a été reconstruite en 1830 et elle est placée sous le vocable de St Maurice. La bénédiction eut lieu en 1831. (43) Elle contient une statue de St Wendelin du XVIIe siècle. (ADM 19 J 194) En 1736, l'église était tellement en mauvais état qu'elle fut menacée d'interdit si elle n'était pas réparée dans les trois mois suivant la visite canonique. Le curé Malaissé se plaignait et une visite du curé d’Ittersdorff motivait une nouvelle menace d’interdit ipso facto sous 3 mois si les travaux n’étaient pas entrepris. (ADM 19J194) Pourtant une visite canonique de 1735 affirmait que l’église était neuve bien qu’il n’y ai point encore de sacristie. (ADM 29 J 27) Lors de la visite de 1752, on notait qu’il fallait mettre en place une chaire, un confessionnal et se fournir d’un dais. D’autre part le plancher de la sacristie était à réparer ainsi que la toiture du clocher. Ici non plus il n’était question de reconstruire l’église et de l’absence de sacristie. (ADM 29 J 27) En 1766, tout semblait en ordre et le visiteur épiscopal ne mentionnait que l’absence de dais, faisant déclarer l’ancien interdit d’utilisation et la nécessité d’un coffre fermant à deux clés différentes pour ranger les papiers du conseil de fabrique. Une clé serait entre les mains du curé et l’autre en celles du marguillier. (ADM 29 J 27) Par contre en 1778, les réclamations furent plus conséquentes, il fallait en effet remettre en état les autels latéraux ou les remplacer, remanier la toiture de la sacristie et fournir divers vêtements liturgiques comme aube, surplis neuf, chasubles pour les jours ordinaires en blanc, violet et rouge et de toutes les couleurs en soie pour les jours de fête ainsi qu’une chape dans chacune des couleurs. (RL 9.8.1992) Depuis le 27 juillet 1992, l'église a retrouvé une horloge électronique après environ 70 ans d'absence; Le devis était de 35.000 francs. C'est à cette époque que le mécanisme de l'ancienne horloge datant sans doute du XVIIe siècle a été retrouvé dans le clocher; ce mécanisme est donc plus ancien que l'église qui a été complètement reconstruit en 1835.
LE CIMETIERE (ADM 29 J 27) Les visites canoniques ne parlaient pas du cimetière qui devait donc être conforme pourtant en 1778, il fut demandé de réparer les murs du cimetière. (RL 09.08.1992) Un nouveau cimetière a été reconstruit en 1992 au lieudit For am Wald il s'agit d'un cimetière paysager pouvant accueillir 60 tombes mais une extension vers l'arrière est prévue. Le devis de ces travaux s'élève à 700.000 francs.
LA COMMUNAUTE : (43) La commune fit partie de celle de Lognon ou Ihn de 1811 à 1815.
LES MAIRES : (91) 1808 JAGER Christian 1821 MATHIS adjoint: Reimeringer 1822 REIMERINGER adjoint: Hilt 1823 LORANT 1827 SCHNEIDER 1858, 1860 HOEN 1867, 1870 LAURENT 1989 SCHNEIDER Edmond
LA POPULATION :
(59) En 1572, il y avait 9 feux à Guerstling et 8 en 1588. (60) La liste des imposables de 1547 portait les noms suivants: HYMER Hensel SCHNEIDER Hans KREBS Hans Peter LESENER pour une demie part.
Jost pour une demie part également.
(60) La liste des hommes aptes à porter les armes de 1610 était déjà plus complète:
766- Johan LANG, maire, laboureur, 44 ans, grand. 767- Gilges, gendre de Johan avec qui il fait foyer et pot commun, 26 ans, petit. 768- Hanß KLEIN, c'est un soldat, 46 ans, solide mais petit. 769- Theißen Johan, journalier, 45 ans, passable physiquement mais simple d'esprit. 770- Hanß KRIEBS, journalier, 56 ans, faible. 771- Peter, fils du précédent, habite le même foyer que son père mais faisant ménage à part, 24 ans, solide. 772- KLEIN Meyers Chritman, laboureur, 66 ans, vieux et faible. 773- Hanß, fils de Christman avec qui il fait gîte et pot commun, grand et droit de sa personne. 774- KIRCHEN Johan, 28 ans, laboureur, petit. 775- Lorentz, beau fils de Johan, faisant feu et pot commun, 22 ans, solide. 776- Peter SENGER, journalier, 40 ans, solide. 777- LINSELERS Johan, 54 ans, laboureur, infirme. Suivent les jeunes célibataires : 778- Johan, fils de Christman, cordonnier habitant chez son père, 24 ans, solide. 779- Lorentz, autre fils de Christman, sert à Dalem chez un fileur de lin, 20 ans, faible. 780- Theiß, fils de Johan Linßelers, habitant chez son père, 22 ans, petit mais costaud. 781- Hanß, autre fils de Johan, sert à Freistroff chez un forgeron. 782- Balthes, fils d'Oßwaldts, sert à Ittersdorff chez Wilhelm, 20 ans, faible. 783- Johan, fils de Schneider Enders, 20 ans, passable, mais on ne sait pas où il est actuellement. Suivent les valets: 784- Theiß, natif d'Arlon, 19 ans, en service chez le curé, petit. (ADM 19J194) On sait qu’en 1698 il y avait 80 communiants, ils étaient 150 en 1751 et 458 en 1926. En 1802, Colchen dans sa statistique départementale donnait avec Niedwelling, 183 habitants occupant 30 maisons. Le ban couvrait 310,19 hectares de terres labourables, 36,01 de prés, 2.82 de jardins et chènevières et 94,06 hectares de bois appartenant à des particuliers. En 1939, la population fut évacuée vers Chenevelles (Vienne). Cette localité a donné son nom au nouveau lotissement inauguré en 1994. Les Sobriquets : Les Niedschwein ce qui signifiait plus une radinerie qu’une saleté des personnes Gerschlinger Breetäerscher ( les larges culs de Guerstling) pouvait se rapporter à un particularisme de prononciation des habitants de Guerstling où les voyelles avaient tendance à être plus longues qu’ailleurs. Les gens de Filstroff disaient de ceux de Guerstling Gerschlinger narren se hucken enner de Karren, un bréllern wéi de Faren (les fous de Guerstling sont assis sous les carrioles et crient comme des taureaux). Mohr dans les Blasons de Lorraine relève le sobriquet qui était attribué aux habitants de Guerstling: Die Mohren, les truies. C'est probablement à l'importance de l'élevage de porcs que la localité doit ce surnom, il y avait en effet 474 porcs recensés en 1897 et c'était beaucoup plus que dans les villages environnants.
L'ENSEIGNEMENT : L'école: (ADM 19J194) En 1698, il y avait déjà un maître d'école. (ADM 19J194) En 1751, on notait un problème pour loger le maître d'école. Les instituteurs: (91) SIBERT André, originaire de Guinkirchen, il se maria à Guerstling en 1721 et resta en poste jusqu'à sa mort en 1742. Il avait eu huit enfants. (93) 1743 SCHOUMACHER Henri, régent d’école (A.K.) WAGNER Dominique en 1792. (91) Il fut probablement en poste de 1774 à 1792. (91) BIRCK Jean était en poste en 1800. (91) WEISS Pierre, décédé le 26.11.1816 était attesté instituteur. Il s'était marié à Guerstling en 1807 (91) LENERT J.Georges en 1823, 1839. Il mourut à Guerstling en 1883. (91) JACQUEMIN Jacques, instituteur décéda en 1849. (ADM 2T249) En avril 1857, LEONARD partit pour Valmunster Il fut remplacé par SCHWINGT Blaise de Heining. (ADM 2T249) En octobre 1857, HANTZ Jean Pierre vint de Helling-Veckring. Il était encore en poste en février 1859. (91) En 1860, AUGUSTIN Félix était en poste. (ADM 2T249) En décembre 1862, le poste fut occupé par CHRISTIANY Jean. (ADM 2T249) En 1869, Christiany Jean, 30 ans, quitta Guerstling. Il fut remplacé par CHILLES Melchior de Kirviller, 32 ans. Encore cité en 1871 (91) LEMAL Philippe était cité en 1872 et 1875.
LES ACTIVITES : Le moulin : (74) En 1789, le cahier des doléances de la communauté demanda avec insistance la suppression des banalités en particulier celle du moulin. (74) Le 12 octobre 1857, M. Gusenbourger demanda l'autorisation d'établir un moulin sur la Nied à droite du pont menant de Guerstling à Remeldorff. Ce moulin à farine avait 4 tournants. (ADM M225) En 1860, Muller Nicolas était le propriétaire du moulin à farine dont la valeur vénale déclarée était de 1.700 francs et qui possédait trois paires de meules. (91) Les actes de l'état civil citent un meunier nommé WINGERT Christian, demeurant à Guerstling en 1861 (74) En 1867, le meunier était Jean MASSON, aubergiste à Monneren. (74) En 1876, le meunier était Simon Kirsch. (74) Depuis le 19 février 1881, le propriétaire était Nicolas Krompholtz, notaire à Bouzonville. (91) En 1882 NIST Jean était attesté meunier. (74) L'exploitation cessa avant 1895. La distellerie : (ADM M225) En 1860, KINDEL Nicolas était distillateur et son entreprise avait une valeur vénale déclarée de 1.700 francs. Pourtant en 1862, le maire déclarait qu'elle n'existait plus depuis plusieurs années. Le Chemin de Fer : Sur un site Internet de Roland Gautier, on apprend que pendant la guerre 1914-18, le Gros Max, un énorme canon allemand sur voie ferrée avait sa position de tir dans le bois de Chaumont entre Morville lès Vic et Hampont dans la région de Château-Salins. Le 16 février 1917, il est touché par l’artillerie française et il quitte le bois de Chaumont pour Kiel mais passe d’abord par Guerstling et séjourne assez longtemps en gare de Freistroff
LE CAHIER DES DOLEANCES DE 1789 Le 8 mars 1789, le cahier des doléances fortement inspiré de celui de Filstroff comportait 25 signatures pour 60 feux. L'assemblée s'est tenue dans la maison curiale par-devant le maire. Cahier qui contient les doléances, plaintes et remontrances de la communauté de Guerstling, à présenter par les députés à l'assemblée des trois ordres à Bouzonville le 11 mars de l'an 1789. La communauté de Guerstling et Niedwelling, s'étant assemblée à la manière accoutumée et ordinaire en vertu des lettres de convocation pour les Etats Généraux et règlements y annexés, par lesquels il est ordonné aux communautés de rédiger un cahier de doléances, plaintes et remontrances pour la réforme des abus, l'établissement du bon ordre dans l'administration générale du royaume et pour le bien de tous et de chacun sujet du roi, a arrêté et demande ce qui suit, savoir: 1/ L'abolition de la ferme générale et de toutes les compagnies fiscales. 2/ La suppression de la douane dans l'intérieur du royaume, la liberté du commerce dans toutes les parties. 3/ Le corps des ingénieurs et inspecteurs des ponts et chaussées étant fort inutile, on en demande la suppression. 4/ Les pensions non méritées seront supprimées. 5/ Suppression des francs fiefs. 6/ Suppression des corvées seigneuriales. 7/ Suppression de la banalité des moulins, fours et pressoirs. 8/ Suppression du tiers denier et droit capital. 9/ Suppression de la vénalité des charges. 10/ Suppression de la maîtrise des eaux et forêts. 11/ Suppression des anciennes coutumes. 12/ On ne lèvera aucun impôt, à moins que la nation ait donné son consentement. 13/ Le soldat doit être mieux payé et entretiendra les routes du royaume; les soldats provinciaux supprimés. 14/ Erection d'un tribunal dans chaque communauté, où les officiers municipaux jugeront en première instance les délits et cas ordinaires, sauf appel au bailliage. Les officiers municipaux de chaque communauté apposeront les scellés, feront les inventaires dans les cas requis par les lois. 15/ Dans les bailliages, les juges et conseillers doivent être pris à partie et être responsables de toutes les suites d'une procédure faite contre les lois. 16/ La suppression des lettres de cachet; la liberté de chaque citoyen, la propriété de ses biens doivent être sous la sauvegarde de la nation et des lois. 17/ On demande la liberté de la presse. 18/ Tous individus citoyens supporteront les charges publiques selon leurs facultés, eu égard à leur état. 19/ Suppression des hautes justices, étant très nuisibles au bon ordre et préjudiciables à la nation. 20/ Suppression des grands gouvernements de toutes les places militaires, et états-majors. 21/ Suppression des intendances. 22/ Réforme de la justice, c'est-à-dire dans la manière de rendre la justice. 23/ Il ne sortira plus aucun bois hors du pays, surtout de la province. 24/ Les ventes publiques seront faites à l'avenir dans toutes les communautés par les officiers municipaux, qui pour salaire recevront une modique rétribution, taxée par le procureur du roi. 25/ Suppression des droits de chasse, ou du moins de faire observer les lois concernant les chasses. Fait et arrêté en pleine assemblée de la communauté de Guerstling et Niedwelling, tous les membres présents, qui ont signé avec nous. Jean Pierre SCHNEIDER, maire; Frantz LEY, laboureur, député; Michel WILBO, député; Christian JAGER; Petter HILT; Frans HILT; P. JAGER; Niklas BRETTNACHER; Michel HÖN; Hans Nickel HIELT; Hans Peter LEDIR; P.LEMAL; Michel HILT; Nicolas KNOBLOCH; Jacob GRAFF, Derrich HILT; Simon LEDURE; J. HILT; D.WAGNER; Jacob WILBOIS; Nic. ADAM; Frantz LEMAL; Niklas HILT; Balthasard GRAFF; Jacob HILT. (ADM B 6903/10) Dans la compréhension des causes de la Révolution de 1789, on a beaucoup cité la grande misère des provinces et des habitants. Il est intéressant de comparer les chiffres de l’impôt appelé la Subvention entre les années 1706 et 1708. On constate alors que le montant à verser par les communautés est parfois multiplié par 5 en deux ans. A Guerstling, cette variation a été plus modérée puisqu’en 1706 il fallait payer 160 livres contre 180 en 1708.
LES ANNEXES NIEDWELLING: TOPONYMIE ANCIENNE: (57) Waldanges 1243 (57) Weldanges 1319 (57) Wellingen 1486 (57) Niedwilling 1547 (57) Weyllingen 1594 (57) Niedwelling 1779 et 1871 Signification: (57) Ce nom viendrait du nom d'un homme germanique nommé Waldo ou Walto, transformé en Wello ou Willo avec le suffixe -ing. Pour Kaspers cela voudrait dire le petit lac.
ARCHEOLOGIE : (76) Comme à Guertsling on aurait trouvé un fragment de mosaïques en 1899. Ce fragment aurait été offert par M. Chazelle, instituteur au musée de Metz. (76) Au lieudit Knosswies, derrière la maison d'école ou la maison Ritter, des fragments de tuiles ont été localisés.
LES SEIGNEURS :
(59) Les seigneurs fonciers étaient les seigneurs de Freistroff. (43) La haute justice dépendait de la châtellenie de Bérus. La moyenne et la basse justice étaient avec une ferme à la seigneurie de Siersberg. (43) La propriété foncière était partagée entre l'abbaye de Mettlach avec une métairie, le chapitre de la cathédrale de Trèves et les sires de Leyen. La maison de Sierck y avait également quelques biens fonds. (ADMM B485-15) Le 22 août 1442, Simon, Jacques et Frédéric, fils de Louis de Wellingen, Hencken WEBER de Mertzig et marguerite sa femme, Nicolas d’ODE, Nicolas, fils de GYSCHEN de Wellingen et leurs femmes légitimes Catherine et Tryne, toutes sœurs des susdits trois frères vendent au profit de Wirich, abbé de Bouzonville, leur part et portion dans les villages et bans de LYDINGEN, SCHRECKLINGEN, BRITTNACH, JUNEN ?, ALTORFF sur la Nied, WELLINGEN et ALSINGEN, leur franc-alleu avec les rentes, droits et profits, appartenances et dépendances ainsi que les KOLBEN de GEISPOLSHEIM, leurs ancêtres en avaient joui alors et promettent garantie selon les coutumes lorraines. (ADMM B441) En 1598, 1603 et 1607 Samson de Varsberg, Salentin Faust de Stromberg et Christophe Liebenstein, seigneurs comparsonniers de Freistroff, prirent fait et cause pour leur maire de Vellingen contre le seigneur de Bérus. (ADMM B11722) D'après les relevés de J. Carl, en 1708, le duc de Lorraine était le haut justicier alors que les barons d'Eltz et de Zandt étaient moyen et bas justicier ainsi que seigneurs fonciers. Les dîmes allaient à M. de Zandt et de Dalheim. La communauté devait une vache de rente par année pour Bérus ou 25 francs 6 t (?) pour le Schaffgeld. Ils doivent le tiers denier et le droit capital aux seigneurs fonciers. La communauté doit aussi 22 quartes de blé et 2 quartes d'avoine de rente qu'ils amènent à trois lieues de distances aux seigneurs fonciers. La subvention et autres impôts s'élèvent à 243 livres et 10 sols. (100) A la fin du XVIIe siècle, les Varsberg, seigneurs de Freistroff avaient un patrimoine à Niedwelling et Ihn..
LA COMMUNAUTE: (43) Le village fut aussi incorporé à la commune d'Ihn Lognon de 1811 à 1815. La population: (60) En 1547, on trouvait les noms des habitants suivants: HASSEN Peter. CLEIN Hanß Peter LYSSENERS SUN qui est veuf. ALTMEYER Johan Marx HOFFMAN (59) En 1572 on notait 4 feux à Niedwelling, alors qu'il y en avait 5 en 1588. (ADMM B11722) En 1708, la population s'élevait à 40 habitants dont 29 communiants. Il y avait 9 feux dont 6 laboureurs à une charrue, 3 avec 1/2 charrue et 3 manœuvres ou artisans. Le ban était constitué de 222 jours de terres labourables, 26 de friches, pas de vignes, 37 jours de prés. Il y avait 33 chevaux, 6 bœufs, 21 vaches et 36 porcs. La communauté avait 3 jours de pâquis et 9 fauchées de prés qu'elle avait engagées; elle avait également 200 jours de bois partageables avec Guerscheling.
LES MAIRES : (91) 1699 LEMAL Nicolas ETZEL: ARCHEOLOGIE: (76) Sur la rive gauche de la Nied, il y aurait eu une tuilerie romaine. Rédaction André MORHAIN Avec la participation de Paul BAJETTI et Jean Pierre PROUVEUR BIBLIOGRAPHIE (18) LESPRAND C. Le clergé de la Moselle pendant la Révolution (43) Reichsland Elsass-Lothringen, traduit et augmenté par P. Bajetti. (57) HIEGEL H. Dictionnaire étymologique des noms de lieux du département de la Moselle. (59) THEOBALD P. Seigneurie de Bérus vers le XVIe siècle. (60) DEYNET Elisabeth Die Herrschaft Berus und ihre Untertanen in der Zeit 1547 bis 1610. (74) BENOIT J.M. Moulins et meuniers des Pays de la Nied 1988. (76) LUTZ M. La Moselle Gallo-romaine. (78) WEBER Louis, Prêtres, clercs, religieux nés à Boulay ou y ayant séjournés. (91) LOUIS A. Reconstitution des familles de Guerstling-Niedwelling CG571. (100) BENOIT J.M. L'abbaye de Freistroff. (ADM) = Archives départementales de la Moselle. Soirée de travail sur l’histoire de Guerstling le 1990 avec la participation de la municipalité.
GLOSSAIRE
Accenser : affermer
Affiner : confiner, avoisiner
Affouage : droit concédé par le seigneur aux habitants de se servir dans les forêts en bois de chauffage. On utilise aussi ce terme pour déterminer l’usage que font les communautés de leurs forêts pour assurer les besoins en bois de chauffage de leurs membres.
Alleu ou Franc Alleu : terre ne devant rien à personne et que le détenteur pouvait vendre sans taxation.
Arpent : mesure de surface. Arpent commun = 42,21 ares, arpent du roi = 51,07 ares.
Aveu et dénombrement : description détaillée de tout ce qui compose un fief qu’il fallait déposer auprès du suzerain à chaque prise de possession d’un fief sous peine de perdre le droit au fief.
Banalités : service obligatoire et payant au profit du seigneur comme le moulin, le pressoir ou le four.
Banvin : droit du seigneur de vendre son vin avant les autres pendant 30 à 40 jours suivant les coutumes.
Bêtes blanches : porcins, ovins, caprins
Bêtes rouges : bovins et équins.
Bichet : = environ 17,2 litres pour le bichet de Boulay. Il y a quatre bichet dans une quarte et il est divisé en 4 fouraux.
Canon : montant du loyer annuel lors de la prise à bail d’un bien, c’est le loyer.
Cense : c’est la structure agricole qui permettait à une famille d’en vivre avec un minimum de personnel extérieurs à la famille.
Charnage : impôt payé par une communauté pour la fourniture des bêtes males ; dîme de charnage sur le croît des animaux.
Charrée : mesure de quantité équivalent environ à 1,5 m3
Charrue : mesure de terre correspondant à ce qu’une charrue pouvait mettre en valeur au cours de l’année. Cette unité est variable et subjective : on trouve des petites charrues, des bonnes charrues etc.
Charronnage : droit de prendre du bois dans les forêts pour construire des roues de charrettes.
Châtrerie : office de hongreur qui était concédée contre taxe ; c’était souvent le bourreau qui se chargeait de cette opération ainsi que de l’équarrissage des bêtes mortes.
Chef d’hôtel : il s’agit d’une taxe sur chaque chef de famille.
Collateur : c’est celui qui a le droit de proposer un prêtre à un bénéfice comme un cure ou une chapelle.
Communiants : ce sont les personnes qui ont fait leur communion donc les habitants de la paroisse excepté les enfants en bas âge et dans certains villages, les juifs.
Conduit : foyer fiscal représentant une famille.
CORF : Commission d’Organisation des Régions Fortifiées (de la ligne Maginot).
Décimateurs : ce sont ceux qui perçoivent la dîme.
Deforain ( ou forain): personne étrangère à une seigneurie ou à une communauté.
Denier : Petite monnaie représentant 1/12 de sol.
Droit Capital : à la mort d’un chef de famille, le détenteur de ce droit, pouvait choisir le meilleur meuble après le conjoint survivant.
Ecus : équivaut à 6 livres pour la livre de France et à 0,728 franc-or pour la livre messine.
Edit de Réunion : décision royale de rattacher à la France, les dépendances des Trois Evêchés puis de Lorraine.
Etameur : métier de celui qui revêt les ustensiles d’étain.
Fauchée : 15,33 ares environ
Feux : ce terme sert à déterminer ce que nous appelons les foyers fiscaux. Il regroupe en général 4,5 à 5,5 personnes.
Fondation : don fait à l’église (couvents ou conseil de fabrique) en terres ou en argent pour assurer un service de messes pour les défunts se perpétuant dans le temps.
Foural : ou le Breder de Boulay équivaut à environ ¼ de bichet ou sestier soit 4,3 litres
Franc barrois : appelé aussi le Carolus, il était divisé en 12 gros ou 48 blancs ou 192 deniers barrois. Sa valeur était d’environ 0,4233 franc-or.
Géline: de galina = la poule
Glandée : droit d’envoyer les porcs rechercher les glands dans les forêts pendant une période déterminée de l’hiver contre paiement d’une taxe par porc.
Grasse Pâture : équivalent de la vaine pâture mais dans les forêts.
Gruerie : circonscription forestière inférieure, c’est une partie d’une maîtrise des eaux et forêts..
Hommée : équivaut à 1/10 de jour
Inventaire (cf Mineurs) :.
J.M. : jumelage de mitrailleuse
Jour : mesure de surface équivalent à 20.44 ares